Dernière mise à jour le 24 août 2018
Les données chiffrées de la sécurité
2017
Les données chiffrées de la sécurité
Les faits marquants de l'incidentologie et de l'accidentologie en 2017
MILLAS (66)
Le 14 décembre, une collision est survenue au passage à niveau n° 25 de la commune de Millas (66) entre un car scolaire et un TER. Cette collision a provoqué le décès de six collégiens et la blessure grave de plusieurs autres passagers de l’autocar. Ce passage à niveau, non inscrit au programme de sécurisation national, est équipé de deux demi-barrières et les voies de circulation routières sont séparées par un terre-plein. Les informations portées à la connaissance de l’EPSF concernant les circonstances de l’événement ne l’ont pas conduit à demander aux exploitants ferroviaires de prendre des mesures immédiates de renforcement des dispositions de sécurité en vigueur. Une enquête technique a été déclenchée par le BEA-TT.
SELESTAT (67)
Le 9 mars, à l’issue de travaux en gare de Sélestat (67), un train de travaux composé d’une draisine et de deux wagons plats est en attente de départ. Ce train qui devait initialement circuler avec l’engin moteur en tête vers Colmar va finalement refouler, le changement d’extrémité de la draisine n’étant pas réalisable. Trois personnes se trouvent en cabine : un conducteur, un conducteur en formation et l’agent d’accompagnement qui ne s’est pas mis en tête du mouvement. Quarante-cinq minutes avant son heure de départ théorique, le train se met en mouvement et franchit le signal C1641 fermé. Aucun des trois agents en cabine ne perçoit le bruit d’explosion du détonateur.
Au même moment, alors qu’il circule sur un itinéraire établi en voie 2 bis à la vitesse de 60 km/h, le conducteur d’un train de fret constate la fermeture inopinée du signal C1645 qui se trouve à 40 m de lui. Il active le freinage d’urgence mais ne peut éviter la collision par prise en écharpe avec le train de travaux au niveau d’une aiguille à la vitesse de 40 km/h. Aucun blessé n’est à déplorer mais les deux wagons plats déraillent d’un essieu sans engager le gabarit de la voie 1 adjacente. Cet événement a été classé au niveau 4 de l’échelle de gravité[1] qui comporte six niveaux au titre principalement des conséquences pour les personnels qui auraient pu être graves.
SIBELIN (69)
Le 13 mars, un train de marchandises composé de 22 wagons entre sur les voies de service du faisceau du relais Nord/Sud de la gare de Sibelin (69). Alors qu’il circule à la vitesse de 24 km/h, quatre de ses wagons citernes chargés d’environ 65 tonnes d’éthanol déraillent : les 3e et 4e wagons de tête se couchent, engageant ainsi la voie principale contigüe, le 5e wagon a un bogie déraillé et le 6e wagon a un essieu déraillé. Une coupure d’urgence de l’alimentation électrique est réalisée et la circulation est interrompue sur la plateforme et sur la voie contigüe. La voie est détruite sur environ 80 m. Une fuite importante de matière dangereuse est constatée au niveau de deux brèches dans la citerne du 5e wagon. Le « Plan d’urgence interne marchandises dangereuses » est déclenché par l’agent de circulation et les autorités extérieures sont avisées. La préfecture déclenche le « Plan d’organisation de la réponse de sécurité civile » pour cet événement dont l’importance des conséquences pour l’infrastructure et l’environnement ont justifié le classement en gravité 6.
SAUSSET-LES-PINS (13)
Le 18 août, à Sausset-les-Pins (13), un dérangement de block automatique à permissivité restreinte est constaté sur la voie 1 sur deux cantons successifs dont l'entrée est commandée par les panneaux C877 et 885. Ce contexte dégradé entraine la circulation de plusieurs trains en marche à vue après contact avec l’agent de circulation de Martigues. Dans des circonstances que l’enquête du BEA-TT devra préciser, l'ouverture voie libre du signal 885 pour le train n° 879719 qui reprend alors sa marche normale à une vitesse prescrite de 100 km/h alors que le canton était occupé par le train n° 879715 a été possible. Le train n° 879719 circule à environ 80 km/h en sortie du tunnel de Mathéron lorsque le conducteur aperçoit la signalisation arrière du train précédent. Il provoque un freinage d'urgence et s’arrête à environ 60 m de la queue du train n° 879715. Cet événement aurait pu avoir des conséquences graves pour les personnes transportées, ce qui a justifié son classement en gravité 4, soit le maximum pour un événement sans conséquence grâce à la vigilance du conducteur du train suiveur.
BONNEVILLE-SUR-TOUQUES (14)
Le 2 novembre, alors qu’il s’approche du passage à niveau 8 de Bonneville-sur-Touques (14), le conducteur d’un train de voyageurs circulant à 136 km/h aperçoit une voiture s’engager sur le passage à niveau (PN sans barrières et avec croix de saint André). Il commande le freinage d’urgence mais ne peut éviter la collision. La rame déraille du premier bogie et s'immobilise 480 m plus loin. Les deux adultes et l’enfant à bord du véhicule sont décédés ce qui fait de cet événement un accident significatif classé 5 dans l’échelle de gravité.
MILLAS (66)
Le 14 décembre, une collision est survenue au passage à niveau n° 25 de la commune de Millas (66) entre un car scolaire et un TER. Cette collision a provoqué le décès de six collégiens et la blessure grave de plusieurs autres passagers de l’autocar. Ce passage à niveau, non inscrit au programme de sécurisation national, est équipé de deux demi-barrières et les voies de circulation routières sont séparées par un terre-plein. Les informations portées à la connaissance de l’EPSF concernant les circonstances de l’événement ne l’ont pas conduit à demander aux exploitants ferroviaires de prendre des mesures immédiates de renforcement des dispositions de sécurité en vigueur. Une enquête technique a été déclenchée par le BEA-TT.
SELESTAT (67)
Le 9 mars, à l’issue de travaux en gare de Sélestat (67), un train de travaux composé d’une draisine et de deux wagons plats est en attente de départ. Ce train qui devait initialement circuler avec l’engin moteur en tête vers Colmar va finalement refouler, le changement d’extrémité de la draisine n’étant pas réalisable. Trois personnes se trouvent en cabine : un conducteur, un conducteur en formation et l’agent d’accompagnement qui ne s’est pas mis en tête du mouvement. Quarante-cinq minutes avant son heure de départ théorique, le train se met en mouvement et franchit le signal C1641 fermé. Aucun des trois agents en cabine ne perçoit le bruit d’explosion du détonateur.
Au même moment, alors qu’il circule sur un itinéraire établi en voie 2 bis à la vitesse de 60 km/h, le conducteur d’un train de fret constate la fermeture inopinée du signal C1645 qui se trouve à 40 m de lui. Il active le freinage d’urgence mais ne peut éviter la collision par prise en écharpe avec le train de travaux au niveau d’une aiguille à la vitesse de 40 km/h. Aucun blessé n’est à déplorer mais les deux wagons plats déraillent d’un essieu sans engager le gabarit de la voie 1 adjacente. Cet événement a été classé au niveau 4 de l’échelle de gravité[1] qui comporte six niveaux au titre principalement des conséquences pour les personnels qui auraient pu être graves.
SIBELIN (69)
Le 13 mars, un train de marchandises composé de 22 wagons entre sur les voies de service du faisceau du relais Nord/Sud de la gare de Sibelin (69). Alors qu’il circule à la vitesse de 24 km/h, quatre de ses wagons citernes chargés d’environ 65 tonnes d’éthanol déraillent : les 3e et 4e wagons de tête se couchent, engageant ainsi la voie principale contigüe, le 5e wagon a un bogie déraillé et le 6e wagon a un essieu déraillé. Une coupure d’urgence de l’alimentation électrique est réalisée et la circulation est interrompue sur la plateforme et sur la voie contigüe. La voie est détruite sur environ 80 m. Une fuite importante de matière dangereuse est constatée au niveau de deux brèches dans la citerne du 5e wagon. Le « Plan d’urgence interne marchandises dangereuses » est déclenché par l’agent de circulation et les autorités extérieures sont avisées. La préfecture déclenche le « Plan d’organisation de la réponse de sécurité civile » pour cet événement dont l’importance des conséquences pour l’infrastructure et l’environnement ont justifié le classement en gravité 6.
SAUSSET-LES-PINS (13)
Le 18 août, à Sausset-les-Pins (13), un dérangement de block automatique à permissivité restreinte est constaté sur la voie 1 sur deux cantons successifs dont l'entrée est commandée par les panneaux C877 et 885. Ce contexte dégradé entraine la circulation de plusieurs trains en marche à vue après contact avec l’agent de circulation de Martigues. Dans des circonstances que l’enquête du BEA-TT devra préciser, l'ouverture voie libre du signal 885 pour le train n° 879719 qui reprend alors sa marche normale à une vitesse prescrite de 100 km/h alors que le canton était occupé par le train n° 879715 a été possible. Le train n° 879719 circule à environ 80 km/h en sortie du tunnel de Mathéron lorsque le conducteur aperçoit la signalisation arrière du train précédent. Il provoque un freinage d'urgence et s’arrête à environ 60 m de la queue du train n° 879715. Cet événement aurait pu avoir des conséquences graves pour les personnes transportées, ce qui a justifié son classement en gravité 4, soit le maximum pour un événement sans conséquence grâce à la vigilance du conducteur du train suiveur.
BONNEVILLE-SUR-TOUQUES (14)
Le 2 novembre, alors qu’il s’approche du passage à niveau 8 de Bonneville-sur-Touques (14), le conducteur d’un train de voyageurs circulant à 136 km/h aperçoit une voiture s’engager sur le passage à niveau (PN sans barrières et avec croix de saint André). Il commande le freinage d’urgence mais ne peut éviter la collision. La rame déraille du premier bogie et s'immobilise 480 m plus loin. Les deux adultes et l’enfant à bord du véhicule sont décédés ce qui fait de cet événement un accident significatif classé 5 dans l’échelle de gravité.
[1] Échelle purement nationale dont l’initiative revient à l’EPSF en concertation étroite avec l’ensemble des exploitants (cf. page 42 du rapport d'activité 2017)