Dernière mise à jour le 21 août 2020
Les données chiffrées de la sécurité
2019
Les données chiffrées de la sécurité
ACCIDENTS À UN PASSAGE À NIVEAU
► Le 15 juillet à Avenay-Val-d’Or (51), un train de voyageurs entre en collision avec une voiture sur un passage à niveau. Les quatre occupants de la voiture, un adulte et trois enfants sont décédés. Une enquête technique du BEA-TT a été ouverte.
► Le 16 octobre à Boulzicourt (08), alors qu’il circule à la vitesse de 136 km/h, le conducteur d’un TER aperçoit un camion de transport exceptionnel à l’arrêt sur la traversée d’un passage à niveau. La collision ne peut être évitée. Le bilan est de trois blessés légers (deux voyageurs et le conducteur du TER). Cet accident fait également l’objet d’une enquête technique du BEA-TT.
► Un événement d’apparence similaire survenu en 2007 sur le PN 34 de Tossiat (01) où le conducteur d’un convoi routier de transport exceptionnel était décédé lors de la collision avec un TGV, avait amené le BEA-TT à émettre plusieurs recommandations concernant le renforcement des sanctions des infractions commises par les entreprises de transport exceptionnel, la traçabilité des itinéraires des convois exceptionnels et la mise en place d’un module de formation spécifique pour les conducteurs de transports exceptionnels. Le 3 novembre 2019, sur ce même passage à niveau de Tossiat, inscrit au programme de sécurisation national, les deux occupants d’une voiture sont tués à la suite de la collision avec un TER.
AUTRES ACCIDENTS
Frein serré sur un train de marchandise à Troyes (10)
Le 26 juillet, un train de marchandises partant de Nogent-sur-Seine est détecté « alarme danger » par un détecteur de frein serré et arrêté par l’agent de circulation. Le conducteur part à la visite de son train et détecte que deux roues sur un wagon sont fortement endommagées mais reposent toujours sur les rails. Parallèlement, plusieurs départs de feu sont constatés sur une distance de plus de 15 kilomètres. Une habitation privée en feu sera évacuée de ses occupants. D’importants dégâts à l’infrastructure sont également relevés. Le BEA-TT a ouvert une enquête technique sur cet accident.
Dépassement de vitesse limite à La Milesse (72)
Le 22 décembre, un TGV, circulant sur le contournement du Mans de la ligne à grande vitesse Bretagne – Pays de Loire en mode ERTMS niveau 2, franchit un appareil de voie pour passer de la voie 1 à la voie 2 à la vitesse de 168 km/h. Le chef de bord ressent un mouvement de caisse et prend contact avec le conducteur qui n’estime pas ce mouvement anormal. Le conducteur évoque l’événement avec sa hiérarchie le lendemain qui alerte en conséquence le gestionnaire de l’infrastructure. Après une étude détaillée du parcours par le mainteneur de l’infrastructure, il est constaté que l’appareil de voie concerné est conçu pour être franchi à la vitesse maximum de 100 km/h. Une interdiction de circulation sur la ligne est mise en place par le gestionnaire d’infrastructure à titre de mesures conservatoires. L’enquête interne qu’il lance immédiatement le conduit à identifier un défaut de paramétrage de l’ERTMS « sol » comme origine de l’anomalie. Une enquête technique du BEA-TT est déclenchée. Les premiers éléments de compréhension de cet incident ont amené l’EPSF à faire vérifier sans délai qu’une telle situation ne pouvait exister sur les autres lignes du système ferroviaire national exploitées en ERTMS niveau 2 et à déclencher une alerte auprès de l’ensemble des autorités nationales de sécurité européennes.
► Le 15 juillet à Avenay-Val-d’Or (51), un train de voyageurs entre en collision avec une voiture sur un passage à niveau. Les quatre occupants de la voiture, un adulte et trois enfants sont décédés. Une enquête technique du BEA-TT a été ouverte.
► Le 16 octobre à Boulzicourt (08), alors qu’il circule à la vitesse de 136 km/h, le conducteur d’un TER aperçoit un camion de transport exceptionnel à l’arrêt sur la traversée d’un passage à niveau. La collision ne peut être évitée. Le bilan est de trois blessés légers (deux voyageurs et le conducteur du TER). Cet accident fait également l’objet d’une enquête technique du BEA-TT.
► Un événement d’apparence similaire survenu en 2007 sur le PN 34 de Tossiat (01) où le conducteur d’un convoi routier de transport exceptionnel était décédé lors de la collision avec un TGV, avait amené le BEA-TT à émettre plusieurs recommandations concernant le renforcement des sanctions des infractions commises par les entreprises de transport exceptionnel, la traçabilité des itinéraires des convois exceptionnels et la mise en place d’un module de formation spécifique pour les conducteurs de transports exceptionnels. Le 3 novembre 2019, sur ce même passage à niveau de Tossiat, inscrit au programme de sécurisation national, les deux occupants d’une voiture sont tués à la suite de la collision avec un TER.
AUTRES ACCIDENTS
Frein serré sur un train de marchandise à Troyes (10)
Le 26 juillet, un train de marchandises partant de Nogent-sur-Seine est détecté « alarme danger » par un détecteur de frein serré et arrêté par l’agent de circulation. Le conducteur part à la visite de son train et détecte que deux roues sur un wagon sont fortement endommagées mais reposent toujours sur les rails. Parallèlement, plusieurs départs de feu sont constatés sur une distance de plus de 15 kilomètres. Une habitation privée en feu sera évacuée de ses occupants. D’importants dégâts à l’infrastructure sont également relevés. Le BEA-TT a ouvert une enquête technique sur cet accident.
Dépassement de vitesse limite à La Milesse (72)
Le 22 décembre, un TGV, circulant sur le contournement du Mans de la ligne à grande vitesse Bretagne – Pays de Loire en mode ERTMS niveau 2, franchit un appareil de voie pour passer de la voie 1 à la voie 2 à la vitesse de 168 km/h. Le chef de bord ressent un mouvement de caisse et prend contact avec le conducteur qui n’estime pas ce mouvement anormal. Le conducteur évoque l’événement avec sa hiérarchie le lendemain qui alerte en conséquence le gestionnaire de l’infrastructure. Après une étude détaillée du parcours par le mainteneur de l’infrastructure, il est constaté que l’appareil de voie concerné est conçu pour être franchi à la vitesse maximum de 100 km/h. Une interdiction de circulation sur la ligne est mise en place par le gestionnaire d’infrastructure à titre de mesures conservatoires. L’enquête interne qu’il lance immédiatement le conduit à identifier un défaut de paramétrage de l’ERTMS « sol » comme origine de l’anomalie. Une enquête technique du BEA-TT est déclenchée. Les premiers éléments de compréhension de cet incident ont amené l’EPSF à faire vérifier sans délai qu’une telle situation ne pouvait exister sur les autres lignes du système ferroviaire national exploitées en ERTMS niveau 2 et à déclencher une alerte auprès de l’ensemble des autorités nationales de sécurité européennes.